France Travail expérimenté dans le Pays de Redon et des Vallons de Vilaine

L’expérimentation France Travail débutera dès le 1er juillet sur le secteur de Redon et des Vallons de Vilaine. Sur ce territoire pilote, le dispositif pourra concerner jusqu’à 1400 bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active. Objectif : proposer un accompagnement plus rapide et personnalisé aux allocataires. Les 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire prévues seront adaptées en fonction de leur situation.

L’assemblée départementale a approuvé le démarrage de l’expérimentation France Travail en Ille-et-Vilaine. Chef de file de la politique insertion, le Département a pour mission d’accompagner les personnes en situation de vulnérabilité, avec comme objectif principal de favoriser leur insertion sociale par l’emploi et leur intégration à la société. C’est pourquoi, le Département s’est porté candidat à l’expérimentation France Travail, en septembre 2022. 

L’engagement financier de l’État au titre de l’année 2023 pour la mise en œuvre de l’expérimentation s’élève à près de 720 000 euros pour 2023.

L’expérimentation France Travail : un accompagnement renforcé

L’expérimentation France Travail vise à favoriser le retour à l’emploi de toutes les personnes qui en sont privées - dont les 19 395 allocataires du Revenu de solidarité active en Ille-et-Vilaine. Sur le territoire pilote, 15 personnes seront recrutées pour permettre la mise en œuvre de l’expérimentation, dont 10 référents RSA.

France Travail prévoit notamment :

• Une entrée rapide – sous 15 jours - dans un parcours d’accompagnement pour éviter que les personnes ne perdent espoir et capacité à se mobiliser dans leurs démarches. 
• Un accompagnement progressif et renforcé, adapté aux capacités, aux attentes et aux difficultés de chaque individu. 
• Une coordination des divers acteurs concernés, pour permettre une approche globale et un suivi qui ne soient pas liés uniquement au statut, à un instant T, des personnes, ou à leur interlocuteur référent. 
• Un rapprochement des professionnels de l’insertion et l’emploi avec les entreprises afin de favoriser l’accès à l’emploi durable.

« Cette expérimentation va permettre un accompagnement social de plus grande proximité, avec la prise en compte d’enjeux de santé, de mobilité, de modes de garde des enfants, pour les bénéficiaires du RSA », estime Caroline Roger-Moigneu, vice-Présidente déléguée à l’insertion, à la lutte contre la pauvreté et aux gens du voyage.

Pour le Département, l’expérimentation vise à :

• Améliorer l’accompagnement des personnes et pour faciliter l’accès à l’emploi. 
• Étoffer davantage l’offre de services sur le territoire : cette expérimentation va permettre de déployer de nouvelles actions notamment dans les domaines de la santé et de la mobilité et des modes de garde
• Moderniser et déployer des outils numériques au service du parcours des bénéficiaires du RSA
• Tester et évaluer des pratiques professionnelles, des outils et des méthodes innovantes
• Sortir les personnes de la précarité. À noter, les heures d’accompagnement ne constitueront pas un travail ou une activité obligatoire. 

Ces heures permettront aux personnes de se mobiliser, de révéler leurs potentialités et de lever les nombreux freins qui les empêchent d’accéder à l’emploi : garde d’enfants, problèmes de logement ou de mobilité, maîtrise de la langue française, problèmes de santé, formation, reprise de confiance en soi, etc. Les 15 à 20 heures hebdomadaires prévues dans l’expérimentation seront adaptées en fonction de chaque situation et permettront un accompagnement social, collectif ou individuel.