L’Espèce humaine

Texte de Robert Antelme, e´ditions Gallimard-NRF, 1957

Mise en sce`ne : Patrice Le Cadre
Adaptation et interpre´tation : Anne Coutureau

Avec L’Espe`ce humaine, te´moignage ve´cu dans un camp de travailleurs force´s de Buchenwald, Robert Antelme met en lumie`re ce paradoxe qui finit par avoir raison de l’entreprise des nazis : "C’est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en de´finitive impuissants devant nous. C’est parce qu’ils auront tente´ de mettre en ca use l’unite´ de l’espe`ce qu’ils seront finalement e´crase´s."
L’e´criture de Robert Antelme est la parole d’un homme qui perd ses moyens les plus e´le´mentaires et veut rester lucide, voir et montrer. Ne pas submerger ses lecteurs par la fascination, l’e´motion, la plainte. Il y a, dans son style, une volonte´ de ne pas dissoudre la conscience dans le spectaculaire. Volonte´ qu’Anne Coutureau a trouve´ essentiel de suivre.

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