- 05 mars 2024
- Mis à jour le 23 septembre 2024
- 4 minutes de lecture
- Actualité
Où s’arrête le conflit conjugal ? Où commence la violence ? Est-ce que la relation de couple est « saine » ou « toxique » ? Pas toujours évident d’avoir une vision claire de la situation. Le violentomètre est un outil de prévention et d’auto-évaluation visant à détecter les comportements violents au sein du couple.
Simple et pratique, il présente 23 questions rapides à se poser, sous forme de règle graduée :
- En vert : la relation est saine
- En orange : vigilance, car il y a violence
- En rouge : il y a danger, il faut demander de l’aide
Imaginé en Amérique latine, l’idée de cet outil a été reprise en 2018 par l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l’Observatoire parisien de lutte contre les violences faites aux femmes et l’association En Avant Toute(s). Le Département d’Ille-et-Vilaine s’est inspiré de cet outil pour l’adapter et le proposer à toutes et tous, professionnels et grand public.
Violences conjugales : les contacts pour alerter
Comment agir lorsqu'on est victime ? Témoin de violences ? Ou encore professionnel ? En Ille-et-Vilaine, l'écoute, l'information et l'orientation des victimes sont assurées en continu. Vous subissez ou assistez à des violences conjugales ou intrafamiliales ?
Plusieurs numéros d'urgence et d'écoute sont à votre disposition :
- 02 99 54 44 88 : la plateforme d'écoute et d'orientation de l’ASFAD continue d’assurer sa mission 24h/24 et 7j/7
- 3919 : le numéro d'écoute national
- En cas de danger grave et immédiat, le 17 est le moyen de contact à utiliser, le numéro d’urgence SMS 114 pour les personnes ayant des difficultés à entendre et à parler.
- Le service départemental Info sociale en ligne répond aux questions au 0 800 95 35 45, du lundi au vendredi, de 9h à 18h (appel et service gratuit et confidentiel). Vous pouvez également adresser vos questions par mail : isl@ille-et-vilaine.fr
D’autres dispositifs sont toujours en place : la plateforme de signalement des violences sexuelles (arretonslesviolences.gouv.fr), l’accueil d’urgence par les associations locales et les centres d’hébergement d’urgence, les pharmacies.
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